Le crématorium de Charleroi

La cérémonie

Depuis l’inauguration, plus de 85.000 cérémonies ont été organisées au crématorium et l’équipe a sans cesse amélioré son offre pour répondre au mieux aux attentes des proches des défunts. Aujourd’hui, les cérémonies durent généralement entre 15 et 20 minutes.
Un maître de cérémonie professionnel veille au bon déroulement de celles-ci et vous conseille en proposant un vaste éventail de services parmi lesquels :
 
  • L’organisation de cérémonies religieuses ou laïques respectant tous les cultes et les choix. philosophiques
  • L’installation, dans la salle, d’objets ayant appartenus au défunt.
  • La diffusion des musiques de votre choix.
  • La lecture, par la famille ou par le maître de cérémonie, de textes préalablement sélectionnés.
  • Une prise de parole des proches qui le souhaitent.
  • Possibilité de retransmission en live de la cérémonie.

  Les personnes malentendantes qui le souhaitent disposent évidemment d’appareillages auditifs.

L' adieu

Artistes professionnels, nos maîtres de cérémonies vous aident ou organisent pour vous la cérémonie d’adieu au défunt. Quelle que soit votre implication dans son élaboration, nous adaptons la commémoration aux volontés du défunt et/ou de sa famille. La famille peut également prendre la parole, projeter des photos, choisir textes et musiques si elle le souhaite.

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Textes de cérémonie

Vous trouverez ci-dessous quelques textes de cérémonie à titre d’exemple. N’hésitez pas à les utiliser ou à vous en inspirer.

Type de cérémonie: remise des cendres

Dans cette urne reposent les cendres de votre défunt
Cendres fines et légères subtil reliquat de sa mémoire
Mais lourdes de tout ce qu’il a partagé avec vous
De tout ce qu’il vous a légué
Mais au-delà de la mémoire
Tout ce que votre défunt vous a transmis
C’est à votre tour de le partager
Car personne n’est le dépositaire ni de la vie ni de l’amour
Il en est l’humble donateur
Il restera de toi ce que tu as donné
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés
Il restera de toi de ton jardin secret
Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée
Ce que tu as donné en d’autres fleurira
Celui qui perd sa vie un jour la trouvera
Il restera de toi ce que tu as offert
Entre tes bras ouverts un matin au soleil
Il restera de toi ce que tu as perdu
Que tu as attendu plus loin que les réveils
Ce que tu as souffert en d’autres revivra
Celui qui perd sa vie un jour la trouvera
Il restera de toi une larme tombée
Un sourire germé sur les yeux de ton cœur
Il restera de toi ce que tu as semé
Que tu as partagé avec les mendiants du bonheur
Ce que tu as semé en d’autres germera
Celui qui perd sa vie un jour la trouvera

 

Auteur inconnu

Traverse sereinement le vacarme et la hâte
Et souviens-toi de cette paix qu’on peut trouver dans le silence
Autant que possible sans abdiquer sois en bons termes avec tous
Dis ta vérité calmement et clairement et écoute les autres
Même l’ennuyeux et l’ignorant ils ont eux aussi leur histoire
Evite les personnes bruyantes et agressives
Elles sont une offense à l’esprit
Si tu te compares aux autres
Tu peux devenir vaniteux et amer
Car il y aura toujours meilleur et moins bien que toi
Savoure tes réussites autant que tes projets
Intéresse-toi sans cesse à ta propre carrière si modeste soit-elle
C’est un vrai trésor dans les bonnes et mauvaises fortunes
Sois prudent dans ton métier car le monde est plein de pièges
Mais que cela ne t’empêche pas de voir de la vertu là où elle est
Nombreux sont ceux qui luttent pour de nobles idéaux
Et partout la vie est pleine de héros
Sois toi-même surtout ne feins pas l’affection
Ne sois pas non plus cynique envers l’amour
Car face à la stérilité et au désenchantement
Il est aussi vivace que l’herbe
Accepte gentiment les leçons de l’âge
Et renonce de bonne grâce aux privilèges de la jeunesse
Cultive ta force de caractère
Pour te protéger d’une soudaine infortune
Mais ne te laisse pas affliger par des chimères
Bien des peurs naissent de la fatigue et de la solitude
Au-delà d’une saine discipline sois peu sévère avec toi-même
Tu es un enfant de l’univers pas moins que les arbres et les étoiles
Tu as le droit d’être ici
Et que cela te semble évident ou non
Il ne fait pas de doute que l’univers se déploie comme il le doit
Sois donc en paix avec Dieu quelque soit l’idée que tu t’en fasses
Et quels que soient tes peines et tes rêves
Dans le désarroi tapageur de la vie reste en paix avec toi-même
Avec toutes ses perfidies ses corvées et ses rêves brisés
Le monde est quand même beau
Sois prudent
Sois heureux à tout prix

 

Epitaphe américaine

Je suis debout sur une plage face à l’océan
Je regarde l’immense étendue bleue
Une mouette passe lentement dans la froide brise du matin
Son vol est majestueux silencieux
L’oiseau est magnifique il est plein de vie
Je continue à l’observer
Jusqu’à ce qu’il commence à se fondre dans l’horizon lointain
Un enfant me rejoint alors sur la plage et s’arrête à mes côtés
Il dit
Regarde l’oiseau s’en va si loin et il devient si petit
Où va-t’il
Je lui réponds doucement
Sa taille ne diminue pas il vole loin de ta vue c’est tout
Ses ailes continuent à battre harmonieusement de bas en haut
Il continue à voler fièrement imperturbablement haut dans le ciel
Sa disparition me concerne elle ne le concerne pas
L’enfant s’exclame alors
L’oiseau est parti je ne peux plus le voir
Au même moment d’autres personnes voient le même oiseau
Apparaître à l’horizon
Chacun d’eux est heureux de le voir
Il s’écrient tous
Le voilà il approche
Regarde il vole tout droit dans nos coeurs et nos mémoires
Et là il restera pour toujours

 

Viviane Collet

Type de cérémonie: laïque

Le sage comme il devenait vieux
Répondit à un magicien qui voulait ramener son âge au chiffre deux
“Je connais tout du printemps et de l’été immense et monotone
Et maintenant mon attention est attirée vers quelque chose
Qui ne peut être que l’automne
Ne suis-je pas obligé de constater que tout mûrit autour de moi
Et qu’il n’est fruit dans le verger qui n’ait pris forme
couleur et poids
Ma face quand dans le miroir je la regarde est comme un manuscrit
Qui chaque jour s’enrichit ligne à ligne de quelque paragraphe inédit
Comment désobéirais-je à ce greffier avide et incessant
Je ne veux pas m’en aller à l’endroit le plus intéressant
Pourquoi disons-nous que tout va finir
Alors que tout ne fait que commencer
Avec espoir et délice je me livre à ce grand souffle glacé.”

 

Paul Claudel

L’une après l’autre les figures se succèdent
L’une après l’autre elles paraissent et disparaissent
Elles se rejoignent et se séparent
Guidées par les astres ou par la tacite volonté du sang
Elles vont par là toujours plus loin à la rencontre d’elles-mêmes
Elles croisent leur chemin et pour un instant sont réunies
Puis elles se détachent et se perdent dans le temps
A l’image des soleils et des planètes dans le concert universel
Leur danse se répète infatigablement
Elles sont condamnées à se poursuivre sans cesse à se trouver
A se perdre et à se chercher encore sur les voies infinies de l’espace
Paix à ceux qui cherchent
Paix à ceux qui sont seuls et tournoient dans le vide
Parce que hier et demain n’existe pas
Tout est aujourd’hui tout est présent tout est ici
Ce qui fut n’a pas cessé d’être et se poursuit

 

Octavio Paz

Arrière-petit-fils d’un océan
Sage et lettré petit-fils d’un reptile
Qui annonçait les tremblements de terre
Fils du feu et de la neige invisibles
Père d’une montagne à marier
Grand-père d’un soleil qui ne se couche jamais sur ce pays
Je dors
Passant beau passant laisse-moi ton ombre fraîche
Elle est trop chaude mon éternité.

 

Alain Bosquet

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir
Si tu peux être amant sans être fou d’amour
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
En te sentant haï sans haïr à ton tour
Pourtant lutter et te défendre
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter les sots
Et d’entendre mentir sur toi leur bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot
Si tu peux rester digne en étant populaire
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères
Sans qu’aucun d’eux ne soit tout pour toi
Si tu sais méditer observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver mais sans laisser le rêve être ton maître
Penser sans n’être qu’un penseur
Si tu peux être dur sans jamais être en rage
Si tu peux être brave et jamais imprudent
Si tu peux être bon si tu peux être sage
Sans être moral ni pédant
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront
Alors que les rois les dieux la chance et la victoire
Seront à jamais tes esclaves soumis
Et ce qui vaut bien mieux que les rois et la gloire
Tu seras un homme mon fils

 

R. Kipling

Joie fureur de joie
Soleil qui illumine tout ce qui est et sera
Joie infinie de créer
Il n’y a de joie que de créer
Il n’y a d’êtres que ceux qui créent
Toutes les joies de la vie sont des joies de créer
Amour génie action
Créer dans l’ordre de la chair ou dans l’ordre de l’esprit
C’est sortir de la prison du corps
C’est se ruer dans l’ouragan de la vie
Créer c’est tuer la mort

 

Romain Rolland

Pénètre-toi bien de ceci
Un jour ton âme tombera de ton corps
Et tu seras poussé derrière le voile
Qui flotte entre l’univers et l’inconnaissable
En attendant sois heureux
Tu ne sais pas d’où tu viens
Tu ne sais pas où tu vas

 

Omar Khayyam

Regarde maintenant en arrière
Et vois quel néant fut pour nous
Cette longue période de l’éternelle durée
Qui a précédé notre naissance
Voilà le miroir où la nature nous présente
Ce que l’avenir nous réserve
Après la mort
Y voit-on apparaître quelque image horrible
Quelque sujet de deuil
N’est-ce pas un état plus paisible que n’importe quel sommeil

 

Lucrèce

La mort
N’a pas de forme
La vie donne ses formes à la mort
Nous ignorons si celle-ci les adopte parfois
Car les formes ne reviennent pas
Si la mort était une rose obscure
Et si l’homme avait des yeux pour la voir
Nous saurions ce qui advient des formes
Mais alors il ne serait plus nécessaire
De connaître le destin des formes
Il suffirait de respirer profondément
L’obscur parfum de cette rose

 

Roberto Juarroz

Où allons-nous? Existe-t-il, ce lieu que l’on nomme le paradis?
L’ancien répond : “Non, il n’existe rien de tel
Le paradis n’est pas un espace
et ce n’est pas non plus une durée dans le temps
Le paradis, c’est simplement être soi-même parfait
Tu commenceras à toucher au paradis à l’instant même
où tu accèderas à la vitesse absolue
La vitesse absolue, c’est l’omniprésence
Tu dois pouvoir te rendre en tout endroit existant
à tout moment où tu souhaites y aller
J’ai voyagé vers tous les pays et à toutes les époques
auxquelles j’étais capable de penser
Ceux qui, par amour du voyage, méprisent la perfection,
ne vont lentement nulle part
Ceux qui, par amour de la perfection oublient le voyage,
peuvent instantanément aller n’importe où
Pour voler à la vitesse de la pensée vers tout lieu existant,
il te faut commencer par être convaincu que tu es déjà arrivé à destination
Continue à travailler sur la durée jusqu’à ce que tu sois
capable de survoler le passé et l’avenir, et c’est alors
que tu seras prêt à entreprendre le plus difficile,
le plus puissant, le plus merveilleux de tous les exercices
Tu seras prêt à prendre ton vol pour aller là-haut
connaître le sens de la bonté et de l’amour…

 

Richard Bach

Type de cérémonie: civile

N’envoyez plus de lettres, seulement des feuilles
D’arbres, que le soleil détache ou le vent cueille
Ou l’automne abat et dépose entre vos mains.
Je ne les recevrai jamais le lendemain,
Mais j’ai depuis toujours l’habitude d’attendre
Et mon coeur, de veiller, n’en sera pas moins tendre.
Vous ne pourrez, c’est vrai, rien écrire dessus,
Cependant je lirai comme si j’avais su
Les paroles que vous formulez dans votre coeur.
Tant vos rêves ont pour moi l’éclat de la fleur.
Choisissez les couleurs suivant le ton des jours :
Que la feuille soit fraîche si le ciel est lourd,
Et d’un vert bien profond si l’azur est trop pâle,
Qu’elle soit de chêne et blonde comme le hâle
Au front d’un bel enfant, quand s’achève l’été,
Et lorsque vient Novembre, afin de refléter
Ce qu’il ensevelit et ce qu’il remémore
Veuillez me cueillir une feuille au sycomore.
(Mais qu’elle soit de hêtre, d’aulne ou d’olivier,
Que m’importe après tout pourvu que vous viviez!)
Et si dans le futur, un jour la vie vous propose
Par hasard le bonheur, pour me dire la chose
Envoyez simplement une feuille de rose.

 

Alliette Audra

Ne soit pas triste il est un fleuve où les oiseaux vont boire
Si tu souris, leurs plumes seront pures
Et si tu veux attentif comme l’arbre
Ecouter dans le vent les subtiles rumeurs
Tu surprendras leurs cris émouvants et leur vol.
Ne compte pas les heures ni les astres
Crois simplement qu’il est un domaine où les lacs
N’auront pas l’humeur indocile
Là-bas si tu me suis tu verras les ibis
Mêler aux roseaux verts leur plumage doré.
Ne te fais pas amer. Il est des océans qui sont
Comme l’allégresse elle-même
Et si c’est de ce que l’on nomme ici mort
Que tu rêves avec amertume
Ecoute-moi viens vers mes horizons
Rien ne ressemble plus à l’éternel matin
Que le chant des mouettes.

 

Auteur inconnu

La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours
Puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours
Un rêve qui veille
Désir à combler
Faim à satisfaire
Un cœur généreux
Une main tendue
Une main ouverte
Des yeux attentifs
Une vie
La vie à partager

 

Paul Eluard

Type de cérémonie: religieuse

N’envoyez plus de lettres, seulement des feuilles
D’arbres, que le soleil détache ou le vent cueille
Ou l’automne abat et dépose entre vos mains.
Je ne les recevrai jamais le lendemain,
Mais j’ai depuis toujours l’habitude d’attendre
Et mon coeur, de veiller, n’en sera pas moins tendre.
Vous ne pourrez, c’est vrai, rien écrire dessus,
Cependant je lirai comme si j’avais su
Les paroles que vous formulez dans votre âme.
Tant vos rêves ont pour moi l’éclat de la flamme.
Choisissez les couleurs suivant le ton des jours :
Que la feuille soit fraîche si le ciel est lourd,
Et d’un vert bien profond si l’azur est trop pâle,
Qu’elle soit de chêne et blonde comme le hâle
Au front d’un bel enfant, quand s’achève l’été,
Et lorsque vient Novembre, afin de refléter
Ce qu’il ensevelit et ce qu’il remémore
Veuillez me cueillir une feuille au sycomore.
(Mais qu’elle soit de hêtre, d’aulne ou d’olivier,
que m’importe après tout pourvu que vous viviez!)
Et si, dans le futur, un jour Dieu vous propose
Par hasard le bonheur, pour me dire la chose
Envoyez simplement une feuille de rose.

Alliette Audra

N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre.
Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau.
J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre,
Et frapper à mon coeur, c’est frapper au tombeau.
N’écris pas!
N’écris pas. N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes.
Ne demande qu’à Dieu…qu’à toi, si je t’aimais!
Au fond de ton absence écouter que tu m’aimes,
C’est entendre le ciel sans y monter jamais.
N’écris pas!
N’écris pas. Je te crains; j’ai peur de ma mémoire;
Elle a gardé ta voix qui m’appelle souvent.
Ne montre pas l’eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N’écris pas!
N’écris pas ces doux mots que je n’ose plus lire:
Il semble que ta voix les répand sur mon coeur;
Que je les vois brûler à travers ton sourire;
Il semble qu’un baiser les empreint sur mon coeur.
N’écris pas!

 

Marceline Desbordes-Valmore

J’ai quitté mon corps
Cet outil précieux qui m’a été donné
Pour accomplir ma tâche sur terre
Il a été trop usé par le temps
Je sais qu’un autre outil me sera donné
Plus approprié pour une nouvelle tâche
Toi aussi tu as une tâche, une tâche unique
Il est bénéfique de bien l’accomplir
Aussi longtemps que ce rare don du Ciel
– Ton corps terrestre –
Est utilisable
Sinon tu as vécu en vain

 

Gitta

La mort n’est rien
Je suis seulement passé dans la pièce à côté
Je suis moi, vous êtes vous
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait
Et n’employez pas un ton différent
Ne prenez pas un air solennel ou triste
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été
Sans emphase d’aucune sorte, sans aucune trace d’ombre
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été
Le fil n’est pas coupé
Pourquoi serai-je hors de vos pensées
Parce que je suis hors de votre vie?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin
Vous voyez tout est bien

 

Saint-Augustin

Tu dis le premier
Tu écris le premier
Fût-il jamais une source première
Une dernière issue
Un commencement
Une fin
Rien ne commence
Rien ne finit
Tout se poursuit
La naissance et la mort
Il n’est entrée ni sortie
On entre dans la vie
Comme l’hiver dans le printemps
On en sort comme l’hiver de l’automne.

 

Franz Helens

Quelqu’un meurt
Et c’est comme des pas qui s’arrêtent…
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage?
Quelqu’un meurt
Et c’est comme une porte qui claque…
Mais si c’était un passage vers d’autres paysages?
Quelqu’un meurt
Et c’est comme un arbre qui tombe…
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle?
Quelqu’un meurt
Et c’est comme un silence qui hurle…
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie?

 

Benoît Marchon

Quand je ne serai plus là, relâchez-moi
Laissez-moi partir
J’ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi
Soyez reconnaissants pour les belles années
Je vous ai donné mon amour
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté
Je vous remercie de l’amour que chacun vous m’avez démontré
Maintenant il est temps de voyager seul
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine
La confiance vous apportera réconfort et consolation
Nous serons séparés pour quelque temps
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur
Je ne suis pas loin et la vie continue
Si vous avez besoin appelez-moi et je viendrai
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher je serai là
Et si vous écoutez votre cœur vous éprouverez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai
Et quand il sera temps pour vous de partir
Je serai là pour vous accueillir
Absent de mon corps présent avec Dieu
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là je ne dors pas
Je suis les mille vents qui souffle
Je suis le scintillement des cristaux de neige
Je suis la lumière que traverse les champs de blé
Je suis la douce pluie d’automne
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là je suis mort

 

Prière indienne

Ne pleurez pas amis
Lorsque mes mains croisées
En dernière prière froides reposeront sur mon cœur arrêté
Et que mes yeux voilés ne verront plus le jour
Les fleurs les oiseux l’écume des cascades
Que je n’entendrai plus en musique suave
Le chant du clavecin et la brise du soir
Ne pleurez pas amis
Car mes mains étreindrons les espaces célestes
Et mes yeux éblouis verront mille soleils
J’écouterai les voix des milices divines
Et dans ce paradis où tout est poésie
Là je vous attendrai
Ne pleurez pas amis

 

Mirabel Gourd

Passer sur l’autre rive
Lorsque j’aurai fini ma route
Au dernier train de mon dernier adieu
Je voudrais bien partir heureux
Quitter enfin mes nuits de doutes
Il me faudra pousser la porte
Et embarquer sans espoir de retour
Pour le pays de l’éternel séjour
Sans défilé et sans escorte
Bien que n’ayant aucun bagage
J’emporterai les mille et une fleurs
Que j’ai cueillies au détour du bonheur
Chez tous mes amis de passage
Le souvenir des jours de peine
S’effacera dans le dernier matin
Et je n’aurai dans le creux de mes mains
Que le regard de ceux que j’aime

 

Claude Berri

Une nuit j’ai eu un songe
J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage avec toi
Dans le ciel apparaissaient les unes après les autres
Toutes les scènes de ma vie
J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie
Il y avait deux traces de pas sur le sable
L’une était la mienne l’autre la tienne
Ainsi nous continuions à marcher
Jusqu’à ce que tous les jours de ma vie
Aient défilé devant moi
Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière
J’ai remarqué qu’en certains endroits
Il n’y avait qu’une empreinte
Et cela correspondait exactemment
Avec les jours les plus difficiles de ma vie
Les jours de plus grande angoisse de plus grande peur
Et aussi de plus grande douleur
J’ai demandé
Tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie
Et j’ai accecpté de vivre avec toi
Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie
Il n’y avait qu’une seule trace de pas
Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul
Au moment où j’avais le plus besoin de toi
Et tu me répondis
Tu m’es tellement précieux je t’aime
Je ne t’ai jamais abandonné pas même une seule minute
Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le sable
Ces jours d’épreuves et de souffrances
Et bien ces jours-là c’est moi qui te portais

 

Ademar De Barros

Si je venais à mourir
Vous abandonnant ici-bas quelque temps
Ne soyez pas comme les autres inconsolables
Qui passent de longues heures à veiller la poussière silencieuse
Et à pleurer
En souvenir de moi tournez-vous vers la vie et la joie
Fortifiant votre cœur et vos mains tremblantes
pour venir en aide aux âmes plus faibles que la vôtre
Achevez les tâches que j’avais entreprises
Et qui me tenaient à cœur
C’est ainsi que je pourrai peut-être vous réconforter

 

Auteur inconnu

Type de cérémonie: pour un enfant

Moi aujourd’hui je rentre chez moi
Cette nuit mon étoile se trouvera juste au-dessus de l’endroit
Où je suis tombé l’année dernière
C’est comme pour la fleur
Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile
C’est doux la nuit des étoiles
C’est trop petit chez moi pour que je te montre
Où se trouve la mienne c’est mieux comme çà
Mon étoile çà sera pour toi une des étoiles
Alors toutes les étoiles tu aimeras les regarder
Elles seront toutes tes amies
Et puis je vais te faire un cadeau
Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes
Pour les uns qui voyagent les étoiles sont des guides
Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières
Pour d’autres qui sont savants elles ont des problèmes
Mais toutes les étoiles se taisent
Toi tu auras des étoiles comme presque personne n’en a
Quand tu regarderas le ciel la nuit
Puisque j’habiterai dans l’une d’elles
puisque je rirais dans l’une d’elles
Alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles
Tu auras toi des étoiles qui savent rire
Et quand tu seras consolé on se console toujours
Tu seras content de m’avoir connu Tu seras toujours mon ami
Tu auras envie de rire avec moi
Et tu ouvriras parfois ta fenêtre comme çà pour le plaisir
Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel
Alors tu leur diras « Oui les étoiles çà ma fait toujours rire »
Et ils te croiront fou Je t’aurai joué un bien vilain tour
Ce sera comme si je t’avais donné au lieu d’étoiles
Des tas de petits grelots qui savent rire
Cette nuit tu sais ne viens pas
J’aurai l’air d’avoir mal j’aurai un peu l’air de mourir
C’est comme çà ne vient pas voir ce n’est pas la peine
Tu comprends c’est trop loin
Je ne peux pas emporter ce corps là c’est trop lourd

 

Antoine de Saint-Exupéry

Quand un enfant s’endort
Pour l’ultime sommeil
Le ciel n’a plus d’aurore
Il éteint le soleil.
Mais l’enfant comme un phare
Au-delà des tourments
Reste dans les mémoires
Ce qu’il était avant.
Quand un enfant s’endort
Pour l’ultime sommeil
Son image est l’aurore
D’un nouveau soleil
Dans le cœur pourpre et or
De celles et ceux qui veillent.

 

Pierre Coran

La naissance arrache à la mort et la mort met un terme à la vie
L’une conduit à l’autre
Mais qui de l’une ou de l’autre ouvre et ferme
Une légende explique l’origine de la petite fosette
Que nous avons tous au-dessus de la lèvre supérieure
Depuis qu’il est dans le ventre de sa mère
Le bébé sait tout du monde et de ses secrets
Lorsqu’il naît
Grande est son envie de tout nous raconter
Au moment où il ouvre la bouche
Un ange survient et pose un doigt sur ses lèvres
Chut

 

Bernard Matino

L' attente

L’acte technique de crémation dure entre 1h30 et 2h. Selon votre choix, vous patientez dans un salon privé pouvant accueillir de 50 à 90 personnes.

Les salons sont modulables et la capacité d’accueil peut être élargie.

Un service HoReCa est mis à votre disposition pour que vous puissiez vous restaurer.

La remise des cendres

Une fois l’attente terminée, le maître de cérémonie vous accompagne pour quelques instants de recueillement .

 

Vous êtes ensuite guidé vers la destination des cendres que vous avez choisie.

Entre la fin de la cérémonie d’adieu et la dispersion/remise des cendres, un temps d’attente d’environ 2h00 – 2h15.